pour en finir avec la psy
Psychologue à peine névrosée qui aurait voulu être une chanteuse country. Directrice d'une maison d'hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, qui se défoule allègrement dans l'improvisation. Maman d'un adorable garçon du nom de Léo. Philosophe à mes heures, je suis une humaniste à l'humour facile!!!
8.3.09
Perdre une heure... pour un peu plus de soleil!
21.1.09
Abîme-moi
Du bas de l'escalier
Dis-moi ce que tu veux
Laisse l'écho transporter
Tes mots si malheureux
À quoi bon raconter
Ce qui tournoie dans ta tête
Ce qui nous a noyés
De nuits et de tempêtes
Dis-moi que tu m'en veux
Laisse la haine parler
Ce sera mieux pour nous deux
À quoi bon raconter
Ce qui pourrait marcher
Quand tes yeux sont des feux
Que je ne peux posséder
Ne monte pas
Dis-moi tout ce que je sais déjà
Ne monte pas
Reste dans l'ombre, et qui saura?
Dis-moi tout ce que je sais déjà
A-t-on si mal tourné
Que je descende encore plus bas
Dis-moi tout ce que je sais déjà
Ne monte pas
Reste dans l'ombre, et qui saura?
Dis-moi tout ce que je sais déja
13.1.09
Viens vers moi
Ne me touche pas
Entre chez moi, mais
Ne déplace rien
Donne-moi tout
Surtout, ne m'aide en rien
Saccage-moi
Et ne me dis rien
Rien à voir
Je suis contradictoire
Rien de plus facile
Que de ne rien savoir
Dévore-moi
Laisse mes os sur les pavés
Saccage-moi
Et ne me dis rien
Rien
Viens vers moi
Ne dis rien
Je suis un désastre
...humain
Viens vers moi, mais
Sans en avoir l'air
Embrasse-moi, mais
Restons cachés derrière
Écoute-moi, mais
Ne me dis pas quoi faire
Déteste-moi
Ce serait facile à faire
Rien à faire
Tout se fait à l'envers
Rien de plus normal
Que de se ronger les nerfs
Dévore-moi
Laisse mes os sur les pavés
Saccage-moi
Et ne me dis rien
Rien
Viens vers moi
Ne dis rien
Je suis un désastre
... humain
Dévore...
Et ne me dis rien
Je suis un désastre
Carole Facal, L'arbre aux parfums
http://www.caracolmusique.com/fr/discographie/viens-vers-moi.php
23.12.08
Sous son parapluie rouge
Maintes fois elle jeta un regard sur l'afficheur de son son cellulaire, maintes fois elle vérifia l'état muet de sa boîte vocale : "Vous n'avez aucun nouveau message." "Nous vous le répétons encore mademoiselle, vous n'avez vraiment aucun nouveau message!" Non, elle n'allait quand même pas l'appeler: la balle était dans son camp. L'indifférence de ce dernier, ou son intérêt envers une autre, s'exprimait tout simplement à travers son absence. Il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire, une page de journal intime tout au plus.
Elle sentit soudainement quelqu'un s'approcher d'elle, et envahir peu à peu son espace. À sa grande déception, ce n'était malheureusement pas LUI. Qui osait alors la déranger dans sa peine? qui osait donc la déranger dans son mélodrame narcissique?
- Pardon, est-ce que je peux partager votre parapluie? murmura un beau grand et charmant jeune homme aux allures bohèmes. Elle ne vit pourtant pas l'étendue sa beauté et de son charisme, trop aveuglée par la déception qui l'habitait.
- Oui, oui, bien sûr, pas de problème!
Elle s'approcha de l'inconnu et déplaça le parapluie de façon à les couvrir tous deux, tentant tant bien que mal de le tenir suffisamment haut pour ne pas l'incommoder. Tout en l'observant discrètement dans son angle mort, elle continuait à regarder le spectacle en recherchant malgré elle la présence du retardataire dans la foule. Toujours pas de nouvelle, toujours pas d'appel. Rien. Aucun signe.
Grand, les cheveux longs, noués, le regard franc et inspirant la confiance, les mains délicatement fortes, il fallait admettre que son interlocuteur était digne des modèles dans les publicités de jeans de Kelvin Klein, avec une allure artiste-écolo-engagé en prime! Mais elle était bien trop occupée à attendre l'appel du retardataire pour voir quoi que ce soit.
Elle était bien trop envahie par l'absence de l'AUTRE pour entamer toute forme de conversation. Soudain, elle lui confia maladroitement le parapluie afin qu'il prenne la relève. Ce beau et grand jeune homme l'obligeait quand même à se contorsionner le bras pour tenir cette satanée ombrelle à la bonne hauteur... Qu'il la tienne donc lui-même!
- Et tu fais quoi dans la vie Jasmine?
Est-ce qu'elle était vraiment obligée de discuter avec ce mec? Chose certaine, le meilleur moyen de mettre fin à une conversation avec la gens masculine était habituellement de dire ce qu'elle faisait dans la vie et avec qui elle travaillait. Elle l'avait malheureusement appris à ses dépends: c'était un doublé sans retour!
Après feindre un certain intérêt, et après avoir fait quelques blagues traditionnelles sur le fait qu'elle devait être en train de l'analyser, ou qu'elle devait être une féministe enragée travaillant avec des amazones lesbiennes, le mec quittait habituellement les lieux dans les quelques minutes qui suivaient, en trouvant une excuse bidon.
- C'est intéressant, mais ça ne doit pas être de tout repos. Je comprends que tu viennes te changer les idées en musique!
- Et toi, tu fais quoi?
- Moi, je suis musicien. Ben, les potes qui sont sur scène ce soir sont des amis à moi, c'est du bon matériel ce qu'il font,j'ai travaillé avec plusieurs d'entre eux. Faut dire qu'on finit par tous se côtoyer dans ce domaine.
Mauvaise réponse pour mettre fin à une conversation!!! Malgré de grands efforts pour ne pas y succomber, elle ressentait une attraction certaine pour la sensibilité artistique masculine. Elle qui rêvait d'un artiste "groundé", elle qui, après avoir renoncé à Sting, vu son âge, les kilomètres à parcourir et son statut matrimonial, disait dernièrement à tous et chacun en riant qu'elle attendait que Louis-José Houde ou Dumas la demande en mariage! Si au moins Mathieu avait été comptable, garagiste ou chirurgien cardiaque, cela lui aurait facilité la tâche. Mais, c'était plus fort qu'elle, sa curiosité l'emportait.
Elle le trouvait de plus en plus séduisant. La conjoncture de la musique, de l'intensité de la foule, de la fébrilité de la nuit tombante, de l'humidité de la pluie et de l'ivresse des quelques bières consommées dans la soirée, contribuaient sûrement à rendre chaque instant plus magique. Elle réalisa aussi qu'elle n'avait pas coutume de se faire aborder de la sorte. Momentanément,sporadiquement, elle en oublia même la raison de sa présence ici. Elle oublia presque qu'IL ne s'était jamais pointé à leur rendez-vous, et qu'IL ne l'avait même pas appelée.
Elle se disait que c'était fou! Que ces rencontres magiques et inattendues, que ces histoires arrivent généralement dans les films ou les publicités! Lorsqu'elle franchit le seuil de la porte de son 5½ pièces, elle eut tout de même une pensée pour LUI. N'avait-elle pas, il y a quelques heures, levé les yeux vers le ciel et demandé un signe afin qu'elle décroche enfin? Elle avait demandé un signe, et elle était servie: il s'était présenté sous son parapluie!
La nuit fut magique... empreinte de musique, de simplicité, et de sensualité. La nuit fut magique, et cruellement courte: la réalité du travail la rattrapait.
Au creux du matin, avant de partir, elle ne put s'empêcher de demander à Mathieu pourquoi il l'avait abordée elle, dans cette foule immense: "Ben, je t'ai remarquée sous ton parapluie rouge qui me bloquait la vue, et j'ai remarqué que tu me regardais... Je n'ai fait que répondre à tes signes!"
20h45; elle était sur le point de verser une larme... de peine ou de rage, difficile à dire. Allongée sur son divan rouge, bière à la main, elle écoutait l'intrigante et mystique musique de ce magicien des notes, musique qui allait la sortir d'elle, la porter au delà de ses pensées, la guider vers la sortie de secours de son coeur embrasé. Malgré tout, elle se souviendrait à tout jamais de cette symbolique rencontre sous son parapluie rouge.
15.12.08
The Bridget Jue's Diary ou Les Hauts et les bas d'une «so»psy à potins !
Quoi! Mes derniers mots dans ce blogue datent de la mi-juillet : c'est de plus en plus pathétique. Six mois que je n’ai pas écrit! Qu’ai-je fait pendant la moitié d’une année? Où avais-je la tête? Où avais-je le cœur surtout?
Après m’être vouée toute entière à mon travail pour résorber la crise organisationnelle qui s’y vivait (mais sans doute aussi pour atténuer ma propre crise émotionnelle d’une douloureuse peine d’amour qui a entamé l’année 2008) est enfin revenue une certaine paix dans ma vie.
De la paix professionnelle et intérieure je crois bien, qui ont enfin permis de faire de la place aux frivolités du cœur, qui ont donné de l’espace à d’éventuelles possibilités de relations … « et de corrélations non significatives avec marge d’erreur », s’empresse d’ajouter la psy, maudite psy qui efface le magique de ses statistiques!
C’est par l’improvisation que ma trépidante vie romantiquo-sentimentalo-dramatico-comique a recommencé cet été, et c’est aussi sous le ton de l’improvisation qu’elle prend fin. Pénalité à la joueuse Croteau pour retard de jeux, confusion et non respect du cœur!
De belles rencontres pourtant, de très belles des rencontres, imprévisibles, anecdotiques, chaotiques, drôles, hasardeuses, touchantes, romantiques, sincères et tristes aussi.
De l’écriture, de la musique, beaucoup de musique, des hasards, de la synchronicité, du destin arrangé avec le gars des vues, des pluies d’été, un parapluie rouge, des signes du ciel, des hosties de signes du ciel à déclasser Les Aimants du palmarès en la matière.
Du kilométrage, des discussions profondes, des phrases superficielles aussi, des contacts chimiquement cosmiques, des négociations avec Dieu, de la fuite, de la spontanéité, des coups de foudre qui séparent le cœur en deux, de la passion, et des baisers magiques!
Que des débuts, que de beaux débuts sans développement, et des fins bien sûr! Que des étincelles, pas de flamme! Du moins pour l’autre… car moi c’est certain, je m’enflamme! Au diable le bois d’allumage, c’est un feu de St-Jean à Lyster que je veux… au risque d’y passer le mobilier!
«je suis du bois d’allumette qui se consume et je présume
que tout chemin se termine,
autant pour prince que pour vermine,
la vie est ainsi faite.
imparfait, l’amour est imparfait » (D Bélanger)
Tout ceci a l’air bien dramatique, j’en conviens, mais j’aurai tout de même eu le mérite d’avoir fait rire bon nombre de mes amies et amis avec mes histoires dignes Des hauts et des bas de Sophie Paquin ou Du journal de Bridget Jones. À la peine, il faut bien intercalé le rire, et en rire aux larmes, question de nourrir le mélodrame!
La trame des épisodes de la 1ère saison Des Hauts et des bas d'une «so»psy à potins ou The Bridget Jue's Diary se tisse donc autour de :
-l’artiste « groundé » tant espéré, rencontré au hasard d’une foule, célibataire, sans enfant dont LA maîtresse est la musique;
-le retour inattendu du gars ambivalent, flou et mêlé, qu’on avait mis tant de temps à oublier;
-le poète en fuite… en fuite de moi je crois bien ;
-le coup de foudre réciproque, vraiment réciproque, avec le mec déjà matché;
-le bon gars, celui qui a vraiment de l’allure, duquel on est finalement pas amoureuse;
Ceux qui me connaissent me diront en souriant que je devrais plutôt songer à écrire un « vrai » roman avec toutes les péripéties sentimentales des 15 dernières années de ma vie, plutôt que d’investir du temps sur ce blogue.
Mais pour l’instant, cette page est tout ce que je peux écrire, et elle m’est thérapeutique. Je crois que j’ai le cœur un peu plus fragile, que je ne veux bien en rire, je l’avoue. Je suis généralement de nature positive et optimiste, mais j'avoue que je me sens lasse de n’être que l’étincelle…
« il y a tellement d’étoiles dans le ciel
pourquoi je suis juste ton étincelle?
mon corps extra terrestre ne demande qu’à aimer
mais il est si fragile, malhabile » (A Moffatt)
À quel moment l’espoir devient-il une duperie, moi qui crois au magique?
À quel moment faut-il écarter les signes, moi qui crois au mystique?
À quel moment faut-il quitter la scène, moi qui rêve de musique?
Ah… et à quel moment me quittera donc ce sentiment mélancolique?
Prescription de super«psy»cielle à ces heures :
- quelques films de filles;
- quelques rituels Des dés de la destinée avec mon amie Manon;
- de l’improvisation;
- de la musique;
… et je ne vous cacherai pas que j’attends avec impatience la dernière émission de la saison 2008 Des Hauts et des bas de Sophie Paquin… tout d’un coup qu’elle aurait trouvé l’AMOUR!!!
17.7.08
Quelques extraits de fonds de tirroirs!
En panne d'inspiration chère Julie!!! On n'a pas écrit sur son blog depuis la fin mars! Si je voulais vraiment être digne d'une psy, sans doute faudrait-il que je profite de cette occasion exceptionnelle qui m'est donnée pour creuser intérieurement en moi, pour comprendre pourquoi j'ai pris tant de temps à écrire. Est-ce que je ferais du déni? Est-ce que je refoulerais de l'agressivité ou plutôt de la tristesse accumulée? Est-ce je ne vivrais pas un blocage causé par une déstructuration de ma personnalité?
En tant que femme ben concrête, qui mange à ses heures du Kraft Dinner ou une bonne poutine BBQ en fringale de fin de soirée, qui regarde à l'occasion RPM le dimanche matin, et pour qui 1+1 ça fait aussi 2, à moins qu'on y ajoute les taxes... et bien je dirais comcrètement que n'ai pas eu 2 minutes à moi. Pas besoin d'analyse transactionnelle pour comprendre ça!!!
Pour les proches qui m'entourent, vous savez à quel point ma job de coordonnatrice m'a donné du fil à retorde depuis la fin février. J'ai vraiment failli péter les plombs! Le "yable était vraiment poigné dans la barraque". J'ai bien pensé à quitter mon emploi, mais j'ai choisi de rester, en prenant les mesures qui s'imposent: sortons l'eau bénite, le crucifix et le rituel d'exorcisme et SORTONS LE YABLE DE LA BARRAQUE!!!
À coté des péripéties de ma job, les implications courantes: CA variés, improvisation, activités de financement et demandes de subvention pour la LIVE et le GWE d'impro, organisation du GWE d'impro, bénévolat auprès des enfants, et quelques sorties bien arrosées pour oublier la job et me remettre d'une déception amoureuse, dont je traiterai très certainement avec humour et autodérision dans ce blog un jour ou l'autre. Je sais, je sais... il faudra que je révise mon emploi du temps disons! Les vacances estivales vont très certainement m'être utiles en ce sens.
Bref, vous comprendrez qu'en courant se marathon, je n'ai pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit sur mon blog. Et franchement, je n'ai même pas actuellement l'énergie nécessaire pour écrire quoi que ce soit de créatif ou d'intelligent! C'est pourquoi je vous laisse en attendant, avec quelques bouts de phrases sortis tout droit des fonds de tirroirs, extraits datant certainement d'une décennie déjà, ouf... ça ne me rajeunit pas ça!
On dit qu'il faut le voir pour le croire,
alors qu'il s'agit souvent d'y croire pour le voir!
Depuis, les yeux sont fixes et vides,
le regard est absent.
Le corps est raide, droit et froid,
baigné par la peur et l'indifférence des âmes.
Dix pieds sous terre, ils contemplent leur pieds,
châtiés par leur propre destin:
les passagers du métro.
v
«Aurevoir», répondit le pauvre.
Un défi pour les adolescents qui entrent après l'heure permise,
Une marque du temps réveillant les souvenirs des parents;
le grincement de la planche du plancher de la cuisine.
la rose et le porc-épic.
Il se sauve sous l'étreinte des doigts mouillés: le savon.
Elles se sauvent sous l'étreinte des doigts plissés: les joues du petit-fils de Rose.
Ils se sauvent sous l'étreinte des doigts de l'être aimé:
les problèmes.
---
Grève de l'artiste ayant pour cause
de mauvaises conditions de travail:
l'hors loge.
-- -
Parce qu'ils sont de couleur différente,
Parce qu'ils sont un peu plus costauds,
Parce qu'ils se rangent mal dans les plis de la masse,
Parce qu'ils sont beaucoup plus brillants,
Et parce qu'ils ont l'air un peu trop sages surtout,
On les cache,
On les déguise,
On les déracine,
On les arrache à leur milieu,
On les dépouille du droit même de croître.
Mais plus souvent qu'autrement,
ils reviennent en plus grand nombre.
Au matin de la vingtaine, la jeunesse est inquiète:
«s'il fallait qu'ils se multiplient et recouvrent tout le globe!».
Les premiers cheveux blancs
-les clefs
-les bonnes idées
-les amis
Ça sent le souvenir
Ça sent la fumée
La fumée qui s'envole
Ton souvenir qui s'envole en fumée!
Vois-tu, c'est que la flamme ne s'est jamais éteinte...
YY
Elle danse légère, vêtue de transparence, offrande dans la nuit.
Deux grands yeux l'aperçoivent, la déshabillent et l'avalent.
Rencontre de la brume et des phares d'une voiture.
§
marqués par les traces du temps.
Ils sentent drôle.
Ils font éternuer.
Ils réconfortent et nous transmettent de grandes sagesses:
les vieux livres et les grands-parents.
On cherche encore à s'expliquer comment l'homme descend du singe...
Mais s'est-on seulement demandé pourquoi il était monté dessus?
^
On boit toujours à la santé des autres,
alors qu'on se soucie d'abord de la sienne!
^
On prétend qu'au jour du grand repas, les derniers arrivés seront les premiers servis, alors qu'on servira en dernier, les premiers arrivés. Quant à ceux du milieu... nul n'en dit mot; ils semblent confinés à leur éternelle position. Plus ça change, plus c'est pareil: Ah les grandes misères de la classe moyenne, même au royaume des cieux!!!
Des moutons dans le ciel depuis que sont morts des bergers.
bruyamment, avec ardeur.
Elle est revenue sans être vue ni entendue,
sans même y devoir mettre un seul effort:
la poussière.
31.3.08
Entretien entre une Psy et un Poussin: des auditions pour Sesame Street?
La fêtes de Pâques! Pour certains il s'agit d'une tradition incontournable se manifestant notamment par un incroyable souper de famille; pour d'autres il s'agit avant tout d'un long congé permettant de faire mille et une activités sportives à l'extérieur; pour encore bien des gens, et pas juste les enfants, il s'agit plutôt d'une occasion où tous les excès de chocolats et de sucres sont permis !
Cette année, en ce qui me concerne, Pâques fut l'occasion d'un excellent souper avec ma bonne amie Manon et l'occasion de rire un bon coup surtout! Une Pâques de rires et d'amitié: c'est un peu ça au fond la résurrection, surtout quand on est le dindon de la farce! ou l'ananas du jambon! [hum... comme je ne suis pas trop forte en "plats et fêtes religieuses" choisissez la combinaison qui vous plaît!]
Rire de soi! Sans vouloir trop me vanter, je dois dire que j'ai cette qualité de pouvoir rire de moi de bon coeur et d'accepter avec joie que les autres rient de moi et de mes niaiseries!!! Mon psy vous dirait sans doute que je cache en fait mes grandes angoisses et ma fragilité derrière un"moi-social" humoristique, mais ne l'écoutez pas! De toute façon il faut en finir avec les psy, n'est-ce pas?
En fait, peut-être aurais-je dû devenir clown plutôt que psy! Quoique la ligne qui les distingue est parfois mince en mon sens! Bon assez de blablatage! Je vous offre sans plus tarder, mon cadeau de Pâques, à travers une performance inoubliable, digne des plus grandes chanteuses!