En panne d'inspiration chère Julie!!! On n'a pas écrit sur son blog depuis la fin mars! Si je voulais vraiment être digne d'une psy, sans doute faudrait-il que je profite de cette occasion exceptionnelle qui m'est donnée pour creuser intérieurement en moi, pour comprendre pourquoi j'ai pris tant de temps à écrire. Est-ce que je ferais du déni? Est-ce que je refoulerais de l'agressivité ou plutôt de la tristesse accumulée? Est-ce je ne vivrais pas un blocage causé par une déstructuration de ma personnalité?
En tant que femme ben concrête, qui mange à ses heures du Kraft Dinner ou une bonne poutine BBQ en fringale de fin de soirée, qui regarde à l'occasion RPM le dimanche matin, et pour qui 1+1 ça fait aussi 2, à moins qu'on y ajoute les taxes... et bien je dirais comcrètement que n'ai pas eu 2 minutes à moi. Pas besoin d'analyse transactionnelle pour comprendre ça!!!
Pour les proches qui m'entourent, vous savez à quel point ma job de coordonnatrice m'a donné du fil à retorde depuis la fin février. J'ai vraiment failli péter les plombs! Le "yable était vraiment poigné dans la barraque". J'ai bien pensé à quitter mon emploi, mais j'ai choisi de rester, en prenant les mesures qui s'imposent: sortons l'eau bénite, le crucifix et le rituel d'exorcisme et SORTONS LE YABLE DE LA BARRAQUE!!!
À coté des péripéties de ma job, les implications courantes: CA variés, improvisation, activités de financement et demandes de subvention pour la LIVE et le GWE d'impro, organisation du GWE d'impro, bénévolat auprès des enfants, et quelques sorties bien arrosées pour oublier la job et me remettre d'une déception amoureuse, dont je traiterai très certainement avec humour et autodérision dans ce blog un jour ou l'autre. Je sais, je sais... il faudra que je révise mon emploi du temps disons! Les vacances estivales vont très certainement m'être utiles en ce sens.
Bref, vous comprendrez qu'en courant se marathon, je n'ai pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit sur mon blog. Et franchement, je n'ai même pas actuellement l'énergie nécessaire pour écrire quoi que ce soit de créatif ou d'intelligent! C'est pourquoi je vous laisse en attendant, avec quelques bouts de phrases sortis tout droit des fonds de tirroirs, extraits datant certainement d'une décennie déjà, ouf... ça ne me rajeunit pas ça!
On dit qu'il faut le voir pour le croire,
alors qu'il s'agit souvent d'y croire pour le voir!
Depuis, les yeux sont fixes et vides,
le regard est absent.
Le corps est raide, droit et froid,
baigné par la peur et l'indifférence des âmes.
Dix pieds sous terre, ils contemplent leur pieds,
châtiés par leur propre destin:
les passagers du métro.
v
«Aurevoir», répondit le pauvre.
Un défi pour les adolescents qui entrent après l'heure permise,
Une marque du temps réveillant les souvenirs des parents;
le grincement de la planche du plancher de la cuisine.
la rose et le porc-épic.
Il se sauve sous l'étreinte des doigts mouillés: le savon.
Elles se sauvent sous l'étreinte des doigts plissés: les joues du petit-fils de Rose.
Ils se sauvent sous l'étreinte des doigts de l'être aimé:
les problèmes.
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Grève de l'artiste ayant pour cause
de mauvaises conditions de travail:
l'hors loge.
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Parce qu'ils sont de couleur différente,
Parce qu'ils sont un peu plus costauds,
Parce qu'ils se rangent mal dans les plis de la masse,
Parce qu'ils sont beaucoup plus brillants,
Et parce qu'ils ont l'air un peu trop sages surtout,
On les cache,
On les déguise,
On les déracine,
On les arrache à leur milieu,
On les dépouille du droit même de croître.
Mais plus souvent qu'autrement,
ils reviennent en plus grand nombre.
Au matin de la vingtaine, la jeunesse est inquiète:
«s'il fallait qu'ils se multiplient et recouvrent tout le globe!».
Les premiers cheveux blancs
-les clefs
-les bonnes idées
-les amis
Ça sent le souvenir
Ça sent la fumée
La fumée qui s'envole
Ton souvenir qui s'envole en fumée!
Vois-tu, c'est que la flamme ne s'est jamais éteinte...
YY
Elle danse légère, vêtue de transparence, offrande dans la nuit.
Deux grands yeux l'aperçoivent, la déshabillent et l'avalent.
Rencontre de la brume et des phares d'une voiture.
§
marqués par les traces du temps.
Ils sentent drôle.
Ils font éternuer.
Ils réconfortent et nous transmettent de grandes sagesses:
les vieux livres et les grands-parents.
On cherche encore à s'expliquer comment l'homme descend du singe...
Mais s'est-on seulement demandé pourquoi il était monté dessus?
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On boit toujours à la santé des autres,
alors qu'on se soucie d'abord de la sienne!
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On prétend qu'au jour du grand repas, les derniers arrivés seront les premiers servis, alors qu'on servira en dernier, les premiers arrivés. Quant à ceux du milieu... nul n'en dit mot; ils semblent confinés à leur éternelle position. Plus ça change, plus c'est pareil: Ah les grandes misères de la classe moyenne, même au royaume des cieux!!!
Des moutons dans le ciel depuis que sont morts des bergers.
bruyamment, avec ardeur.
Elle est revenue sans être vue ni entendue,
sans même y devoir mettre un seul effort:
la poussière.